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February 23 2011 3 23 /02 /February /2011 13:19

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Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996. 

 

La parabole, ou allégorie, de l’homme riche et de Lazare se trouve en Luc 16:19-31.  Au verset 19 nous lisons : « Il y avait un homme riche, qui se vêtait de pourpre et de fin lin, et qui se traitait chaque jour magnifiquement »

 

L’homme riche de cette parabole représente la nation d’Israël, le peuple choisi de Dieu, laquelle nation est représentée vêtue de pourpre et de fin lin, et menant une vie de chaque jour somptueuse et abondante. Israël connaissait tout des oracles de Dieu. Quand ceux-ci furent écrits, Jésus même, le Fils de Dieu, était spirituellement parmi eux les nourrissant chaque jour du pain spirituel de Dieu. Laissons Paul nous l’expliquer en Romains 9:1-5 : « Je dis la vérité en Christ, je ne mens point; et ma conscience me rend ce témoignage par le Saint-Esprit, Que j'ai une grande tristesse, et un continuel tourment dans le cœur. Car je désirerais moi-même d'être anathème, loin de Christ, pour mes frères, mes parents selon la chair; QUI SONT ISRAÉLITES, À QUI APPARTIENNENT L’ADOPTION, LA GLOIRE, LES ALLIANCES, L’ÉTABLISSEMENT DE LA LOI, LE SERVICE DIVIN ET LES PROMESSES ; QUI DESCENDENT DES PÈRES, ET DE QUI EST SORTI, SELON LA CHAIR, CHRIST, qui est Dieu au-dessus de toutes choses, béni éternellement. Amen! »

 

Lisons maintenant Luc chapitre 16, les versets 20 à 21 : « Il y avait aussi un pauvre, nommé Lazare, qui était couché à sa porte [celle de l’homme riche], couvert d'ulcères; Il désirait de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche; et les chiens même venaient lécher ses ulcères  »  L’homme pauvre dans cette parabole représente les Gentils [païens], c’est-à-dire les nations et peuples étrangers à Israël. Ces peuples désiraient être nourris des aliments spirituels que l’on trouvait à la table de l’homme riche - Israël – et, comme des chiens, ils étaient heureux de se contenter des miettes tombant de cette table. Afin de confirmer ces affirmations, voyons ce qui nous est dit dans certains autres passages des Écritures.

 

Lisons tout d’abord Éphésiens 2:11-12 : « C'est pourquoi, souvenez-vous que vous, qui étiez autrefois Gentils en la chair, et qui étiez appelés incirconcis par ceux qu'on appelle circoncis dans la chair par la main de l'homme, VOUS ÉTIEZ EN CE TEMPS-LÀ SANS CHRIST, SÉPARÉS DE LA RÉPUBLIQUE [nation] D’ISRAËL, ÉTRANGERS PAR RAPPORT AUX ALLIANCES DE LA PROMESSE, N’AYANT POINT D’ESPÉRANCE, ET SANS DIEU DANS LE MONDE ».

 

Afin de démontrer que les Gentils essayaient bien d’obtenir un certain soulagement spirituel au travers de l’adoration d’idoles, tournons-nous vers Actes 17:22-23. « Alors Paul, se tenant au milieu de l'aréopage, dit: Hommes athéniens, je remarque qu'en toutes choses vous êtes singulièrement religieux. Car en passant, et en regardant vos divinités, j'ai trouvé même un autel sur lequel il y a cette inscription: AU DIEU INCONNU. Celui donc que vous honorez, sans le connaître, c'est celui que je vous annonce. »

 

Puisque que les Gentils ne faisaient pas partie d’Israël, puisqu’ils n’étaient pas circoncis, qu’ils se nourrissaient de nourritures impures, qu’ils adoraient les idoles etc., ils étaient perçus comme étant des chiens selon la nation d’Israël. Lisons donc un passage biblique mettant tout particulièrement l’emphase sur ce point. En Marc 7:25-28, il est écrit : « Car une femme, dont la fille était possédée d'un esprit immonde, ayant entendu parler de lui, vint et se jeta à ses pieds. Cette femme était Grecque, et Syrophénicienne de nation; et elle le pria de chasser le démon hors de sa fille. Et Jésus lui dit: Laisse premièrement rassasier les enfants; car il n'est pas juste de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens.  Mais elle répondit et lui dit: Il est vrai, Seigneur; cependant les petits chiens mangent, sous la table, les miettes des enfants. » La femme Syrophénicienne n’est finalement pas rejetée par Jésus, et, à la lecture des deux versets suivants, nous apprenons que la fille de cette femme fut guérie. Jésus Christ n’a pas utilisé le terme de « chiens » parce qu’il pensait réellement que les Gentils étaient comparables à des chiens. Il indiquait plutôt que ce sentiment était celui qui prévalait parmi les Juifs à son époque. Ainsi, sans qu’il y ait l’ombre d’un doute, la Bible atteste bien que l’homme riche de cette parabole représente la nation d’Israël. Le pauvre Lazare, quant à lui, désigne l’ensemble des peuples Gentils.

 

En poursuivant le récit de Luc 16:22, nous lisons : « Or, il arriva que le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d'Abraham; le riche mourut aussi, et fut enseveli. »  Analysons les événements dans l’ordre dans lequel ils se présentent. Le pauvre meurt ; remarquez cependant, qu’il n’est pas enseveli ; il est « porté par les anges dans le sein d’Abraham. » Jusqu’à ce que ne meurt Christ, aucun Gentil n’avait le droit de se déclarer comme faisant partie de la descendance d’Abraham. La nation d’Israël constituait la descendance d’Abraham par la chair. Cependant, après que le Christ soit venu et qu’il ait été crucifié, les Juifs et les Gentils tous deux, en acceptant Jésus peuvent devenir la descendance spirituelle d’Abraham. Ainsi, au verset 22, lorsqu’il est mentionné que Lazare et l’homme riche sont morts tous les deux, cela signifie qu’un changement est advenu concernant ces deux hommes. Lazare, ou les peuples Gentils, peuvent enfin faire partie de la descendance d’Abraham, et, dans ce sens, être porté dans son sein. Remarquez également qu’il n’est nulle part dit que Lazare ait été porté par des anges au ciel, mais bien plutôt qu’il fût porté dans le sein d’Abraham. Il n’y a pas une seule occurrence dans la Bible où le ciel est désigné comme étant le sein d’Abraham. De plus, si cela était vrai, Abraham devrait avoir un sein ou une poitrine vraiment grande pour que celle-ci puisse contenir un homme d’âge adulte. De toute évidence, il ne s’agit pas d’un évènement qui soit réellement advenu - comme nous continuerons de la voir tout au long de cette parabole. Ouvrons nos Bibles en Galates 3:7-9, 13-14, 16, 26-29 : « Sachez donc, que ceux qui ont la foi, sont les enfants d'Abraham. Aussi l'Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les Gentils par la foi, a évangélisé par avance à Abraham, en lui disant: Toutes les nations seront bénies en toi. C'est pourquoi ceux qui croient, sont bénis avec Abraham qui a cru. […] Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous; (car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois;) Afin que la bénédiction d'Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l'Esprit qui avait été promis […] Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n'est pas dit: Et à ses postérités, comme s'il s'agissait de plusieurs; mais comme d'une seule: Et à ta postérité, qui est Christ […] Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n'y a plus ni Juif ni Grec; il n'y a plus ni esclave ni libre; il n'y a plus ni homme ni femme; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, et les héritiers selon la promesse. »

 

Ainsi, chers lecteurs, cela a nécessité la mort d’un homme pour que tous puissent faire partie de la descendance d’Abraham - de son sein spirituel. Cette mort s’accompli à l’instant du baptême alors que nous sommes ensevelis et sortons de l’eau. Voyons ce que Romains 6:1-8 nous dit à ce sujet : « Que dirons-nous donc? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde? Nullement! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection; Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui » 

 

Lazare devait mourir, c'est-à-dire être baptisé, afin de faire partie du sein d’Abraham. Avant que nous puissions être appelés descendance d’Abraham, nous devons nous aussi mourir. Nous devons mourir au péché et être baptisé afin que soit enseveli le vieil homme pécheur. Christ est mort et ressuscité pour que nous puissions devenir la descendance spirituelle d’Abraham.

 

Retournons maintenant à Luc 16 :22-23 : « Or, il arriva que le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d'Abraham; le riche mourut aussi, et fut enseveli. Et étant en enfer, dans les tourments, il leva les yeux, et vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. »

 

Précédemment, nous avons décrit de quelle manière Lazare, représentant les Gentils, put faire partie du sein d’Abraham. Nous nous intéresserons maintenant à l’homme riche. Le texte ci-dessus affirme qu’il mourut et fut envoyé en enfer, ou séjour des morts, selon les versions. C’est à cet instant que de nombreuses personnes se méprennent. Elles s’imaginent que l’enfer dont il est parlé dans ce passage est l’enfer de feu dont certains enseignent qu’il serait éternel. Cependant, cet enfer dans lequel se trouve l’homme riche représente plutôt un temps de persécutions et de tourments pour la nation d’Israël.

 

En l’an 70 de notre ère, Israël fut dispersée parmi les nations consécutivement à l’agression des hordes romaines. Cette dispersion fut prophétisée dans la Bible bien longtemps avant qu’elle n’advienne. Lisons donc cette prophétie décrivant le siège de Jérusalem tenu par les romains et les tourments qui en découleront par la suite. En Deutéronome 28:45-67, il est écrit (le passage est cité dans son intégralité, puisqu’il décrit de manière extrêmement détaillé ce qui advint) : « Et toutes ces malédictions viendront sur toi, et te poursuivront, et t'atteindront, jusqu'à ce que tu sois exterminé; parce que tu n'auras pas obéi à la voix de l'Éternel ton Dieu, pour garder ses commandements et ses statuts qu'il t'a prescrits. Et elles seront sur toi et sur ta postérité à jamais, comme un signe et un prodige. Parce que tu n'auras point servi l'Éternel ton Dieu avec joie et de bon cœur dans l'abondance de toutes choses, Tu serviras, dans la faim, dans la soif, dans la nudité et dans la disette de toutes choses, ton ennemi que Dieu enverra contre toi; et il mettra un joug de fer [l’Empire Romain] sur ton cou, jusqu'à ce qu'il t'ait exterminé. L'Éternel fera lever contre toi, de loin, du bout de la terre, une nation qui volera comme l'aigle, une nation dont tu n'entendras point la langue, Une nation au visage farouche, qui n'aura ni égard pour le vieillard, ni pitié pour l'enfant [Il ne s’agit pas de l’invasion babylonienne puisque Nebucadnetsar fit l’opposé de ce que décrit cette prophétie. Il montra de la considération à l’égard des jeunes gens d’Israël dont Daniel faisait partie. Il s’agit définitivement d’une prophétie concernant l’Empire Romain.]; Qui mangera le fruit de ton bétail, et le fruit de ton sol, jusqu'à ce que tu sois exterminé; qui ne te laissera de reste ni froment, ni vin, ni huile, ni portée de tes vaches et de tes brebis, jusqu'à ce qu'elle t'ait détruit. Et elle t'assiégera [ce que fit Titus] dans toutes tes portes, jusqu'à ce que tes murailles hautes et fortes sur lesquelles tu te fiais, tombent dans tout ton pays; elle t'assiégera dans toutes tes portes, dans tout le pays que l'Éternel ton Dieu t'aura donné. Et tu mangeras, durant le siège et dans l'extrémité où ton ennemi te réduira, le fruit de tes entrailles, la chair de tes fils et de tes filles, que l'Éternel ton Dieu t'aura donnés. L'homme le plus tendre et le plus délicat d'entre vous regardera d'un œil d'envie son frère, et sa femme bien-aimée, et le reste de ses enfants qu'il aura épargnés, Et ne donnera à aucun d'eux de la chair de ses enfants, qu'il mangera, parce qu'il ne lui restera rien du tout, durant le siège et dans l'extrémité où ton ennemi te réduira dans toutes tes portes. La plus tendre et la plus délicate d'entre vous, qui, par mollesse et par délicatesse, n'eût point essayé de mettre la plante de son pied sur la terre, regardera d'un œil d'envie son mari bien-aimé, son fils et sa fille, Et la taie de son petit enfant, qui sortira d'entre ses pieds, et les enfants qu'elle enfantera; car dans la disette de toutes choses, elle les mangera en secret, durant le siège et dans l'extrémité où ton ennemi te réduira dans toutes tes portes. Si tu ne prends pas garde de faire toutes les paroles de cette loi, écrites dans ce livre, en craignant ce nom glorieux et terrible, L'ÉTERNEL TON DIEU, L'Éternel te frappera, toi et ta postérité, de plaies extraordinaires, de plaies grandes et persistantes, de maladies malignes et persistantes. Il ramènera sur toi toutes les langueurs d'Égypte devant lesquelles tu as tremblé, et elles s'attacheront à toi; L'Éternel fera aussi venir sur toi toute autre maladie et toute autre plaie, qui n'est point écrite au livre de cette loi, jusqu'à ce que tu sois exterminé; Et vous resterez en petit nombre, au lieu que vous étiez nombreux comme les étoiles des cieux, parce que tu n'auras point obéi à la voix de l'Éternel ton Dieu. Et il arrivera que comme l'Éternel prenait plaisir à vous faire du bien et à vous multiplier, ainsi l'Éternel prendra plaisir à vous faire périr et à vous exterminer. Et vous serez arrachés du pays où tu vas entrer pour le posséder; Et l'Éternel te dispersera parmi tous les peuples, d'un bout de la terre jusqu'à l'autre; et tu serviras là d'autres dieux, que ni toi ni tes pères n'avez connus, des dieux de bois et de pierre. Et tu ne seras point tranquille parmi ces nations, et la plante de ton pied n'aura pas de repos; mais l'Éternel te donnera là un cœur tremblant, des yeux qui se consumeront, et une âme accablée. Et ta vie sera en suspens devant toi; tu seras dans l'effroi nuit et jour, et tu ne seras point assuré de ta vie. Le matin tu diras: Que n'est-ce le soir? et le soir tu diras: Que n'est-ce le matin? à cause de l'effroi dont ton cœur sera effrayé, et à cause du spectacle que tu verras de tes yeux. »

 

Nous vous avons brièvement présenté la prophétie concernant le siège de Jérusalem par Titus et les conséquences qui en ont découlé. Les Israélites furent dispersés parmi toutes les nations présentes sous les cieux. Ils furent tenus éloignés de leur pays pour près de deux mille ans. Ils n’eurent aucun repos alors qu’ils se trouvaient hors de leurs terres, et ceux qui ne sont toujours pas retournés en Israël ne connaissent encore pas de repos. Leurs vies sont en périls chaque jour. Pensez-vous que l’antisémitisme soit mort, même dans des pays occidentaux tels que les États-Unis ou la France? Si vous désirez vous renseigner sur l’accomplissement de cette prophétie d’importance que nous venons de citer, rendez-vous dans toutes bonnes librairies et faite de vous-même des recherches sur le siège de Jérusalem par les romains en 70 de notre ère. 

 

Tournons nous maintenant vers Jérémie 30 :4-10 : « Et ce sont ici les paroles que l'Éternel a prononcées pour Israël et Juda; Car ainsi a dit l'Éternel: Nous entendons des cris d'effroi; c'est l'épouvante; et il n'y a point de paix! Informez-vous, et voyez si un mâle enfante. Pourquoi vois-je tout homme les mains sur les reins, comme une femme en travail? Et pourquoi tous les visages sont-ils devenus livides? Hélas! c'est que cette journée est grande, et qu'il n'y en a point eu de semblable. C'est un temps de détresse pour Jacob [Israël]! Pourtant il en sera délivré. Et en ce jour-là, dit l'Éternel des armées, je briserai son joug de dessus ton cou, et je romprai tes liens; et les étrangers ne t'asserviront plus. Ils serviront l'Éternel leur Dieu et David leur roi, que je leur susciterai. Toi donc, mon serviteur Jacob, ne crains point, dit l'Éternel; ne t'épouvante pas, Israël! car voici, je te délivrerai de la terre lointaine, et ta postérité du pays de leur captivité. Alors Jacob reviendra, et il sera tranquille et à l'aise, et il n'y aura personne qui le trouble. »

 

Il est de toute évidence indéniable que les Israélites ont traversé une période de forte détresse et d’angoisse depuis leur dispersion parmi les nations suite à l’invasion romaine en 70 de notre ère. Israël est maintenant de retour sur ses propres terres et ils n’auront pas la paix tant que Dieu ne leur aura pas élevé un roi, à l’image de David, ou du Fils de David, c’est-à-dire le Seigneur Jésus Christ. Celui-ci s’assiéra et régnera de son trône sur le royaume de son père David. Christ ne règnera cependant pas seulement sur Israël mais sur toutes les nations du monde. De nombreuses personnes croient que l’Église doit traverser ce « temps de détresse pour Jacob. » Ils pensent que ces évènements adviendront à l’Église juste avant le retour du Seigneur Jésus Christ. Nous avons vu néanmoins que le « temps de détresse pour Jacob », qui correspond aux tourments de l’homme riche, est déjà survenu pour Israël, ceci depuis l’an 70 de notre ère.

 

Nous avons rapidement établi à partir des Écritures ce qu’est réellement l’enfer dans lequel fut jeté l’homme riche [Israël] et quels sont ses épreuves et ses tribulations. Reprenons maintenant l’histoire où nous l’avons laissée en Luc 16:23 : « Et étant en enfer, dans les tourments, il leva les yeux, et vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. » Il s’agit ici d’un changement complet de perspective. Les enfants d’Israël ne sont plus considérés comme étant la descendance d’Abraham puisqu’ils ont rejeté le Christ. Ainsi donc, Dieu les a maintenant également rejetés comme n’étant plus Sa descendance spirituelle. Les Gentils, représentés par Lazare, sont désormais devenus les enfants d’Abraham au travers de Jésus Christ. Israël s’est éloigné de Dieu, et par conséquent, Abraham s’est éloigné d’Israël.

 

Lisons le verset 24 : « Et s'écriant, il dit: Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, afin qu'il trempe dans l'eau le bout de son doigt, pour me rafraîchir la langue: Car je suis extrêmement tourmenté dans cette flamme. »  Nous pouvons voir comment Jésus utilisa la croyance populaire païenne en un enfer éternel pour illustrer une vérité biblique. L’homme riche, Israël, est tourmenté par la flamme des persécutions subites. Il demande à Abraham de lui envoyer Lazare (le Gentil converti au christianisme) afin que celui-ci lui apporte de l’eau. Cette eau de la vie éternelle représente Christ. Il ne s’agit donc pas de l’enfer et du ciel tels que de nombreuses personnes le conçoivent. S’il en était ainsi, la proximité entre le ciel et l’enfer serait alors bien grande et ceux qui sont au ciel pourrait donc visiter ceux qui sont en enfer. Il ne s’agit pas du tout de ce que Christ veut nous dire. Nous avons plutôt ici une description d’Israël, spirituellement perdu, désespérant du salut qui lui fut retiré et que Dieu a désormais offert aux Gentils. Israël restera dans cette condition jusqu’à ce que revienne le Messie.

 

Voyons de quelle manière Jésus est décrit comme étant l’eau de la vie éternelle en lisant Jean 4:9-15 : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle; mais Lui le monde ne l'a pas connu. Il est venu chez les siens; et les siens ne l'ont point reçu. Mais à tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, Qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. Jean lui rendit témoignage, lorsqu'il s'écria en disant: C'est ici celui dont je disais: Celui qui vient après moi est au-dessus de moi, parce qu'il était avant moi. » 

 

Il devrait être facile d’admettre que l’eau désirée par l’homme riche - bien qu’il soit trop tard pour lui - est en fait une eau spirituelle. Écoutons maintenant qu’elle est la réponse d’Abraham en Luc 16:25-26 : « Mais Abraham répondit: Mon fils, souviens-toi que tu as eu tes biens pendant ta vie, et que Lazare y a eu des maux; maintenant il est consolé, et toi tu es dans les tourments. Outre cela, il y a un grand abîme entre vous et nous, de sorte que ceux qui voudraient passer d'ici à vous, ne le peuvent; non plus que ceux qui voudraient traverser de là jusqu'à nous. »

 

Il est on ne peut plus clair à la lecture de ce passage que le salut fut retiré aux Juifs et donné aux Gentils. Entre Israël et les Gentils, un gouffre existe que nul n’est autorisé à franchir. Que représente ce gouffre?  Voyons ce que nous dit Jean 5:39-40 : « Vous sondez les Écritures, parce qu'en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. ET VOUS NE VOULEZ PAS VENIR À MOI, POUR AVOIR LA VIE.  » Souvenez-vous qu’il s’agit d’une parole de condamnation du Messie à l’encontre des Juifs.

 

Paul l’écrit de la manière suivante en Romains 9:30-33 : « Que dirons-nous donc? Que les Gentils, qui ne cherchaient point la justice, sont parvenus à la justice, à la justice qui est par la foi; Tandis qu'Israël, qui cherchait une loi de justice, n'est point parvenu à cette loi de justice. Pourquoi? Parce qu'ils ne l'ont point cherchée par la foi, mais par les ouvres de la loi: en effet, ils se sont heurtés contre la pierre d'achoppement [Jésus Christ];  Selon qu'il est écrit: Voici, je mets en Sion une pierre d'achoppement et une pierre de scandale; et: Quiconque croit en lui, ne sera point confus. »

 

Il est par conséquent évident que ce gouffre représente le Christ Jésus. Croire en Jésus Christ, nécessite que l’on ait la foi. Et cette foi, ou croyance, ne fait nullement partie de la vie spirituelle des Juifs. Un chrétien devrait renier sa foi en Christ pour devenir Juif, et il faudrait aux Juifs avoir la foi en Christ pour devenir chrétien. Paul dit qu’ils se sont heurtés contre cette pierre d’achoppement.

 

Pour combien de temps Paul nous dit-il qu’ils seront dans cet état de déni et d’aveuglement ? En Romains 11:25, il est écrit : « Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne soyez pas sages à vos propres yeux; c'est qu'une partie d'Israël est tombée dans l'endurcissement [spirituellement parlant], jusqu'à ce que toute la multitude des Gentils soit entrée dans l'Église »  Ceci signifie qu’il en sera donc ainsi jusqu’à la seconde venue du Christ. Le salut sera-t-il de nouveau offert à Israël? Lisons le verset 26 de ce chapitre de l’épître aux Romains: « Et ainsi tout Israël sera sauvé, comme il est écrit: [comment cela est-il écrit?] Le libérateur viendra de Sion [le retour de Christ], et il éloignera de Jacob [Israël] toute impiété »

 

Comment Zacharie décrit-il ceci dans son livre éponyme au chapitre 13 et au verset 1? « En ce jour-là, il y a aura une source ouverte à la maison de David et aux habitants de Jérusalem, pour le péché et pour la souillure. » Le grand gouffre existera jusqu’au retour de Jésus Christ lorsque la fontaine du sang purificateur du Messie sera de nouveau offerte pour la maison d’Israël. Si vous êtes un Gentil, vous pouvez dès à présent bénéficier de cette fontaine. Avez-vous été purifiés par le sang de l’Agneau?

 

Retourner à l’évangile de Luc et arrêtons nous sur le chapitre 16, les versets 27-29 : « Et le riche dit: Je te prie donc, père Abraham, d'envoyer Lazare dans la maison de mon père (Car j'ai cinq frères), pour leur attester ces choses, de peur qu'ils ne viennent aussi dans ce lieu de tourments. Abraham lui répondit: Ils ont Moïse et les prophètes; qu'ils les écoutent. » Jésus s’exprimait à ce moment devant un auditoire de Pharisiens (Lire les versets 14 et 15). Du temps de Jésus Christ, il existait six sectes religieuses juives. Jésus affirme ici que non seulement les Pharisiens seront rejetés, mais également toutes les autres sectes d’Israël, lesquels sont désignés sous le terme de cinq frères. Ces sectes, ou frères, sont les suivantes : les Zélotes, les Esséniens, les Nazarites, les Hérodiens et les Saducéens. Christ affirme également que nulle œuvre missionnaire par des Gentils convertis ne pourra palier à l’aveuglement d’Israël, et ceci jusqu’à ce que Dieu qui les aveugla leur ouvre Lui-même les yeux. Le Messie, quant à lui, recommande aux Juifs de lire Moïse et les prophètes, puisque ce sont les Écritures qui témoignent de lui. Cependant, les Juifs n’ont pas accepté et n’accepte toujours pas ces évidences.

 

Intéressons-nous maintenant aux versets 30 et 31 : « Le riche dit: Non, père Abraham; mais si quelqu'un des morts va vers eux, ils se repentiront. Et Abraham lui dit: S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne seraient pas non plus persuadés, quand même l'un des morts ressusciterait. » Comme nous l’avons remarqué auparavant, afin d’appartenir à Christ nous devons mourir spirituellement. Toutefois, Christ affirme, comme nous l’avons vu auparavant, qu’un Gentil né de nouveau spirituellement ne peut pas apporter le salut aux Juifs puisque ce n’est pas d’eux-mêmes qu’ils sont aveuglés. Il s’agit d’une œuvre de Dieu. Rappelez-vous que Jésus ressuscita littéralement d’entre les morts. Si les Israélites n’ont donc pas cru en Moïse et en leurs propres prophètes, s’ils n’ont pas voulu ajouté foi à la résurrection littérale du Christ qui eut lieu parmi eux, croyez-vous alors qu’ils vous croiront parce que vous avez acceptés Jésus, celui qu’ils ont rejeté?

 

Voyons la conclusion que nous en donne Paul en Actes 28:25-28 : « Et comme ils n'étaient pas d'accord entre eux, ils se retirèrent, après que Paul leur eut dit cette parole: Le Saint-Esprit a bien parlé à nos pères par Ésaïe le prophète, lorsqu'il a dit: Va vers ce peuple et dis-lui: Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point; et en voyant, vous verrez, et ne discernerez point. Car le cœur de ce peuple est endurci; ils ont entendu dur de leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, de peur qu'ils ne voient de leurs yeux, qu'ils n'entendent de leurs oreilles, qu'ils ne comprennent de leur cour, qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse. Sachez donc que le salut de Dieu est envoyé aux Gentils, et qu'ils l'écouteront. »  Ainsi, après qu’Israël se fut détourné de Dieu, Il se détourna d’eux et leur retira le privilège du salut. Cela durera de la sorte jusqu’à ce que revienne le Messie. Le libérateur sortira de Sion afin de détourner Jacob de son infidélité envers Dieu : Prêtons foi à ce que nous affirment les Écritures !

 

Souvenez-vous encore, il ne s’agit pas d’une illustration destinée à prêcher au monde l’idée selon laquelle certains iront au ciel et d’autres en enfer. Le terme de ciel n’est par ailleurs nulle part présent dans cette parabole ou dans cette histoire. Ce concept est purement une invention humains. Ce passage de l’évangile de Luc est bien plutôt une allégorie enseignant que Dieu détourna le salut offert aux Juifs vers le Gentils, et ceci par le biais de notre Seigneur Jésus Christ.

 

The Church of God - Publishing House - Salem, West Virginia

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February 18 2011 5 18 /02 /February /2011 13:00

BibleStudy

 

 Unless otherwise noted, all scripture quotations are from the Scriptures.

 

There are few Bible subjects that elicit so much interest and curiosity. Consider seven commonly asked questions about prayer; then join us in examining the answers provided in the Bible. These articles are designed to help you to pray, to begin praying or to make your prayers more effective.

 

PRAYER - Why?

 

Around the world, in every culture and religion, people pray. They pray when alone; they pray in groups. They pray in churches, in temples, in synagogues, in mosques, at shrines. They may use prayer rugs, rosary beads, prayer wheels, icons, prayer books, or prayers written on small boards that they hang on racks.

 

Prayer sets humans apart from all other life on this earth. Granted, we have much in common with the animals. Like them, we need food, air, and water. Like them, we are born, we live, and we die (Ecclesiastes 3:19). But only humans pray. Why?

 

Perhaps the simplest answer is that we need to. Prayer, after all, is generally seen as a way for people to reach out to the spirit realm, to something they view as holy, or sacred, and eternal. The Bible shows that we were made with an appetite for such things (Ecclesiastes 3:11).

 

How else could one explain all those religious edifices and artefacts, all those countless hours spent in prayer? Of course, some people look to themselves or to their fellow humans to fill spiritual needs.

 

Do you not sense, though, that humans are just too limited to help adequately? We are so frail, short-lived, and shortsighted. Only someone far wiser, more powerful, more enduring than we are can give what we need. And just what are these spiritual needs that drive us to pray?

 

Have you ever yearned for guidance, wisdom, or answers to questions that seem beyond the reach of human knowledge? Have you ever felt in need of comfort when wounded by a terrible loss, of guidance when faced with an agonizing decision, or of forgiveness when crushed by guilt?

 

According to the Bible, those are all valid reasons to pray. The Bible is the most reliable book on this subject, and it contains a record of the prayers of many faithful men and women. They prayed for comfort, for guidance, for forgiveness, and for answers to the hardest of questions (Psalm 23:3; 71:21; Daniel 9:4-5, 19; Habakkuk 1:3).

 

Such prayers, varied though they were, had something in common. The ones praying each possessed a vital key to successful prayer, one that is often lost or disregarded in today’s world. They knew to whom prayers should be directed.

 

PRAYER - To Whom?

 

Do all prayers go to the same place, regardless of who is being addressed? In today’s world, it is often popular to assume so. The notion appeals to many who favor interfaith movements and want all religions to be acceptable, despite their differences. Is it possible, though, that the idea is untrue?

 

The Bible teaches that a great many prayers are, in fact, misdirected. Back when the Bible was written, it was common for people to direct their prayers to carved images. Yet, Elohim (God) repeatedly warned against that practice. For example, Psalm 115:4-6 says about idols: “They have ears, but they do not hear.” The point is clear. Why pray to a elohim who will never hear you?

 

A vivid Bible account enlarges on this point. The true prophet Eliyahu (Elijah) challenged the prophets of Baal to pray to their elohim, after which Eliyahu would pray to his. Eliyahu said that the true Elohim would answer and the false one would not. Accepting the challenge, the Ba’al prophets prayed long and hard, even with loud outcries, but to no avail! The account reads: “But there was no voice and no one answered, and no one paying attention” (1 Kings 18:29) How, though, did Eliyahu fare?

 

After Eliyahu prayed, his Elohim answered instantly, sending fire from heaven to consume an offering that Eliyahu had set out. What was the difference? There is one vital clue in Eliyahu’s prayer itself, recorded at 1 Kings 18:36-37. It is a very short prayer; there are only about 30 words in the original Hebrew. Yet, in those few lines, Eliyahu three times addressed Elohim by his personal name, Yehovah.

 

Ba’al, meaning “owner” or “master,” was the elohim of the Canaanites, and there were many local versions of this deity. Yehovah, however, is a unique title, applying only to one Personage in the entire universe. This Elohim told his people: “I am YHVH [Yehovah] that is My Name, and My esteem I do not give to another, nor My praise to idols” (Isaiah 42:8).

 

Did Eliyahu’s prayer and the prayers of those Ba’al prophets go to the same place? Ba’al worship degraded people with ritual prostitution and even human sacrifice. In contrast, the worship of Yehovah ennobled his people, Yisra’ĕl, freeing them from such degrading practices. So think about it. If you specifically addressed a letter to a highly respected friend, would you expect it to be delivered to someone who did not bear your friend’s name and whose vile reputation contradicted everything your friend stood for? Surely not!

 

If you pray to Yehovah, you are praying to the Creator, the Father of mankind. “You, O YHVH, are our Father” said the prophet Yeshayahu in prayer (Isaiah 63:16). This, then, is the very One about whom Yeshua, the Christ spoke when he told his followers: “I  am  ascending  to  My  Father  and your  Father,  and  to  My  Elohim  and  your Elohim” (John 20: 17). Yehovah is Yeshua’s Father. He is the Elohim to whom Yeshua prayed and to whom Yeshua taught his followers to pray (Matthew 6:9).

 

Does the Bible instruct us to pray to Yeshua, to Miryam (Mary), to saints, or to angels? No, but only to Yehovah. Consider two reasons why. First, prayer is a form of worship, and the Bible says that worship should go exclusively to Yehovah (Exodus 20:5). Second, the Bible reveals that he bears the title “You who hears all prayer” (Psalm 65:2). Although Yehovah delegates generously, this is a responsibility he has never passed on to anyone. He is the Elohim who promises to hear our prayers personally.

 

So if you want your prayers to be heard by Elohim, remember this Scriptural admonition: “And it shall be that everyone who calls on the Name of YHVH shall be saved” (Acts 2:21). But does Yehovah hear all prayers unconditionally? Or is there anything else we need to know if we want our prayers to Yehovah to be heard?

 

PRAYER - How?

 

When it comes to prayer, many religious traditions focus on physical issues, such as posture, wording, and ritual. However, the Bible helps us to set such issues aside and focus on more important aspects of the question, “How should we pray?”

 

The Bible depicts faithful servants of Elohim as praying in many settings and postures. They prayed silently or aloud as the circumstances dictated. They prayed while looking up at the sky or while bowing down. Rather than using images, beads, or prayer books as aids in prayer, they simply prayed from the heart in their own words. What made their prayers effective?

 

As mentioned in the preceding article, they directed their prayers only to one Elohim, Yehovah. There is another important factor. We read at 1 John 5:14: “And this is the boldness that we have in Him, that if we ask whatever according to His desire, He hears us.” Our prayers need to be in harmony with Elohim’s will. What does that mean?

 

To pray in harmony with Elohim’s will, we need to know what his will is. Study of the Bible, then, is an essential ingredient of prayer. Does this mean that Elohim will refuse to hear us unless we are Bible scholars? No, but Elohim expects us to look for his will, seeking to understand it and to act on it (Matthew 7:21-23). We need to pray in harmony with what we learn.

 

As we learn about Yehovah and his will, we grow in faith - another vital factor in prayer. Yeshua said: “And whatever you ask in prayer, believing, you will receive” (Matthew 21:22). Belief or faith does not mean gullibility. Rather, it means believing in something that even though unseen, is supported by very strong evidence (Hebrews 11:1). The Bible is packed with evidence that Yehovah, whom we cannot see, is real, is reliable, and is willing to answer the prayers of those who have faith in him. Furthermore, we can always ask for more faith, and Yehovah loves to give us what we need (Luke 17:5; James 1:17).

 

Here is yet another essential aspect of how to pray. Yeshua said: “No one comes to the Father except through Me” (John 14:6). So Yeshua is the means of our approach to the Father, Yehovah. Thus, Yeshua told his followers to pray in his name (John 14:13; 15:16). That does not mean that we should pray to Yeshua. Rather, we pray in the name of Yeshua, remembering that Yeshua is the reason that we are able to approach our perfect and holy Father.

 

PRAYER - What About?

 

It has been called the most widely repeated of all Christian prayers. Whether that is true or not, Yeshua’s model prayer - sometimes called the Lord’s Prayer or the Our Father - is certainly among the most misunderstood. Millions of people utter its words by rote every day, perhaps often during the day. But Yeshua never intended for the prayer to be used in that way. How do we know?

 

Just before relating that prayer, Yeshua said: “And when praying, do not keep on babbling” (Matthew 6:7). Did Yeshua proceed to contradict himself by laying down a set of words to be memorized and repeated? Surely not! Rather, Yeshua was teaching us what to pray about, and he was giving us a clear set of priorities to keep in mind when praying. Let us take a closer look at what he said. The prayer is recorded at Matthew 6:9-13.

 

Our Father who is in the heavens, let Your Name be set-apart

Yeshua thus reminded his followers that all prayers should be directed to his Father, Yehovah. But do you know why Elohim’s name is so important and why it needs to be set-apart, or made holy?

 

From the beginning of human history, Elohim’s sacred name has been smeared with lies. Elohim’s adversary, Satan, has called Yehovah a lying, selfish Ruler who has no real right to govern His creations (Genesis 3:1-6). Many have sided with Satan, teaching that Elohim is cold, cruel, and vindictive or denying that He is the Creator at all. Others have even attacked his name itself, removing the title Yehovah from Bible translations and forbidding the use of it.

 

The Bible shows that Elohim will rectify all these injustices (Ezekiel 39:7). By doing so, he will address your every need and problem as well. How so? The next words in Yeshua’s prayer provide the answer.

 

let Your reign come

Today, there is much confusion among religious teachers about Elohim’s Kingdom. But as Yeshua’s listeners knew, Elohim’s prophets had long foretold that the Messiah, a Savior chosen by Elohim, would rule a Kingdom that would change the world (Isaiah 9:6-7; Daniel 2:44). It will sanctify Elohim’s name by exposing Satan’s lies and then overthrowing Satan and all his works. Elohim’s Kingdom will put an end to war, sickness, famine, even death itself. (Psalm 46:9; 72:12-16; Isaiah 25:8; 33:24) When you pray for Elohim’s Kingdom to come, you are praying for all those promises to come true.

 

“let Your desire be done on earth as it is in heaven.”

Yeshua’s words suggest that Elohim’s will is just as certain to take place on earth as it is in heaven, where Elohim dwells. Elohim’s will has proved unstoppable in heaven; there, Elohim’s Son waged war against Satan and his cohorts, casting them down to the earth (Revelation 12:9-12). This third petition of the model prayer, like the first two, helps us to keep our focus on what matters most - not our own will, but Elohim’s. It is his will that always brings about the greatest good for all creation. Thus, even the perfect man Yeshua said to his Father: “Yet not My desire, but let Yours be done” (Luke 22:42).

 

Give us today our daily bread.”

Yeshua next showed that our prayers do not have to be entirely selfless. There is nothing wrong with praying to Elohim about our daily, practical needs. In fact, doing so reminds us that Yehovah is the one who is “giving to all life, and breath, and all else” (Acts 17:25). The Bible reveals that he is a loving parent who delights in giving his children what they need. Like a good parent, though, he will not grant requests that violate their best interests.

 

“And forgive us our debts.”

 

Do you really owe a debt to Elohim? Do you need his forgiveness? Many today have lost sight of the reality and seriousness of sin. But the Bible teaches that sin is at the root of our worst troubles, for it is the basic cause of death in humans. Born in sin, we all sin frequently, and our only hope for a lasting future lies in Elohim’s forgiveness (Romans 3:23; 5:12; 6:23). It is a relief to learn that the Bible says: “For You, YHVH, are good, and ready to forgive” (Psalm 86:5).

 

 “deliver us from the wicked one”

 

Do you realize how urgently, how desperately, you need Elohim’s protection? Many refuse to believe that “the wicked one,” Satan, exists at all. But Yeshua taught that Satan is real, even calling him “the ruler of this world” (John 12:31; 16:11). Satan has corrupted this world over which he holds sway, and he is just as eager to corrupt you, to keep you from developing a close relationship with your Father, Yehovah (1 Peter 5:8). However, Yehovah is far stronger than Satan and is delighted to protect those who love Him.

 

That quick summary of the main points of Yeshua’ model prayer does not cover every subject that is fit for prayer. Remember, 1 John 5:14 tells us about Elohim: “And this is the boldness that we have in Him, that if we ask whatever according to His desire, He hears us”. So do not worry that your troubles are too trivial to bring before Elohim (1 Peter 5:7).

 

What, though, about time and place? Does it matter when and where we pray?

 

PRAYER - Does It Matter Where and When?

 

No doubt you have observed that most organized religions emphasize elaborate houses of prayer and prescribe specific times of day when prayers should be offered. Does the Bible limit our prayers to certain places and times?

 

The Bible does show that there are fitting occasions for prayer. Before eating with his followers, for example, Yeshua thanked Elohim in prayer (Luke 22:17). And when his disciples assembled for worship, they prayed together. They thus continued a practice that had long been carried out in Jewish synagogues and in the temple at Yerushalayim. Elohim intended the temple to be “a house of prayer for all nations” (Mark 11:17).

 

When servants of Elohim assemble and pray together, their petitions can be effective. If the group is united in spirit and the prayer offered in their behalf reflects Scriptural principles, Elohim is pleased. The prayer may even move him to do what he might not otherwise have done (Hebrews 13:18-19).

 

However, the Bible does not limit prayer to any particular time or place. In the Bible, we find a record of Elohim’s servants praying anytime, anywhere. Yeshua said: “when you pray, go into your room, and having shut your door, pray to your Father who is in the secret place. And your Father who sees in secret shall reward you openly” (Matthew 6:6).

 

Is that not an inviting prospect? You can actually approach the Sovereign of the universe anytime, in complete privacy, and be assured that you will have his attention. Little wonder, then, that Yeshua often sought to be alone in order to pray! Once, he spent an entire night in prayer to Elohim, evidently seeking guidance on a most important decision (Luke 6:12-13).

 

Other men and women in the Bible record prayed when faced with weighty decisions or daunting challenges. Sometimes they prayed aloud and sometimes silently; they prayed when in groups and when alone. The important thing is that they prayed. Elohim even invites his servants: “pray without ceasing” (1 Thessalonians 5:17). He is willing to listen endlessly to those who do his will. Is that not a loving invitation?

 

Of course, in today’s cynical world, many wonder about the practical value of prayer. You may ask, ‘Will it really help me?’

 

PRAYER - Will It Help?

 

Does praying do us any good? The Bible shows that yes, the prayers of faithful servants of Elohim really do benefit them (Luke 22:40; James 5:13). In fact, praying can do us a world of good spiritually, emotionally, and even physically. How so?

 

Well, let us say that you have a child who receives a gift. Would you teach him that it is enough to feel grateful? Or would you teach him to express his gratitude? When we put important feelings into words, we bring them into focus and even strengthen them. Does the same hold true when it comes to speaking to Elohim? Absolutely! Consider some examples.

 

Prayers of thanks: When we thank our Father for the good things that come our way, we focus on our blessings. As a result, we may feel more grateful, happier, and more positive (Philippians 4:6). Yeshua expressed gratitude for the way his Father heard and responded to his prayers (John 11:41).

 

Prayers for forgiveness: When we ask Elohim for forgiveness, we strengthen our conscience, deepen our repentance, and intensify our awareness of the seriousness of sin. We also find relief from the burden of guilt. In Psalms 51, Dawid prayed to express repentance and sorrow.

 

Prayers for guidance and wisdom: Asking Yehovah to guide us or to grant us the wisdom we need to make good decisions can help us to be genuinely humble. It can remind us of our limitations and help build our trust in our heavenly Father (Proverbs 3:5-6). Shelomoh humbly asked for guidance and wisdom in ruling over Yisra’ĕl (1 Kings 3:5-12).

 

Prayers of distress: If we pour out our heart to Elohim when we are in emotional turmoil, our heart will be soothed and we will lean on Yehovah instead of ourselves (Psalm 62:8).

 

King Asa prayed when facing an overwhelming foe (2 Chronicles 14:11).

 

Prayers for the well-being of others in need: Such prayers help us to combat selfishness and to grow in compassion and empathy. Yeshua prayed in behalf of his followers (John 17:9-17).

 

Prayers of praise: When we praise Yehovah for his wonderful works and qualities, our respect and appreciation for him will grow. Such prayers may also help us to draw closer to our Elohim and Father. Dawid warmly praised Elohim for his creation (Psalm 8).

 

Another blessing linked with prayer is “the peace of Elohim, which surpasses all understanding” (Philippians 4:7). Finding calm in this troubled world is a rare blessing indeed. It even has physical benefits (Proverbs 14:30). But does it come solely as a result of our own efforts? Or is something more important involved?

 

PRAYER - Will Elohim Hear and Answer?

 

The above question elicits a great deal of excitement and curiosity. The Bible shows that Yehovah does listen to prayers today. Whether he hears ours or not is largely up to us.

Yeshua denounced religious leaders in his day who prayed hypocritically; they cared only about making a show of their piety. He said that such men would have “their reward” meaning that they would receive only what they wanted most, the attention of men, but not what they needed, Elohim’s hearing ear (Matthew 6:5). Likewise today, many pray according to their own will and not Elohim’s. Ignoring the Bible principles that we have discussed, they do not get Elohim’s hearing ear.

 

What, though, about you? Will Elohim hear and respond to your prayers? The answer does not depend on your race, nationality, or, social standing. The Bible assures us: “Elohim shows no partiality, but in every nation, he who fears Him and works righteousness is accepted by Him” (Acts 10:34-35). Do those words describe you? If you fear Elohim, you hold him in the highest regard, fearing to displease him. If you work righteousness, you seek to do what Elohim says are right rather than following your own will or that of your fellow humans. Do you really want Elohim to listen to your prayers? The Bible directs you to your goal.

 

Of course, many want Elohim to answer their prayers with a miracle. Even in Bible times, though, Elohim rarely performed such wonders. Sometimes centuries passed between one recorded miracle and the next. Does this mean, then, that Elohim does not answer prayers today? Far from it! Consider some prayers that he answers.

 

Elohim grants wisdom: Yehovah is the ultimate Source of all true wisdom. He is generous with it, sharing it freely with those who want his guidance and who seek to live by it (James l 5).

 

Elohim gives his holy spirit and all of its benefits: The holy spirit is Elohim’s active force. There is no force stronger. It can help us to endure trials. It can fill us with peace when we are troubled. It can help us to cultivate other beautiful and endearing qualities (Galatians 5:22-23). Yeshua assured his followers that Elohim gives this gift generously (Luke 11:13).

 

Elohim enlightens those who earnestly seek him: (Acts 17:26-27). Around the world, there are people who sincerely seek the truth. They want to know Elohim, what is name is, what is purpose is for the earth and humankind, how they can draw close to him (James 4:8). Is that why you have found this article? Are you looking for Elohim? Perhaps this is how Yehovah is answering your prayer.

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February 11 2011 5 11 /02 /February /2011 19:24

BibleStudy

 

Unless otherwise noted, all scripture quotations are from the New King James Version 

 

According to the account of Jesus’ birth in the Gospel of Matthew, visitors “from the East” who had seen the star of a new king presented gifts to young Jesus. The Greek text of the Gospel calls these visitors ma’goi, that is, “magi.” (Matthew 2:1) What do we know about them?

 

The earliest substantial source of information about the Magi is the Greek historian Herodotus. Living in the fifth century B.C.E., Herodotus recorded that the Magi belonged to a Persian priestly class who specialized in astrology, interpretation of dreams, and casting of spells. In Herodotus’ time, the religion of Persia was Zoroastrianism. Hence, the Magi he spoke about were likely Zoroastrian priests. “In a more general sense,” says The International Standard Bible Encyclopedia, “a mágos in the Hellenistic world had supernatural knowledge and ability and was sometimes a practitioner of magic.”

 

A number of early “Christian” commentators, such as Justin Martyr, Origen, and Tertullian, described the Magi who visited Jesus as astrologers. For example, Tertullian wrote in his book On Idolatry: “We know the mutual alliance of magic and astrology. The interpreters of the stars, then, were the first … to present Him [Jesus] ‘gifts.’“ In harmony with this understanding, some Bible translations render ma’goiastrologers.”

 

Therefore when Jesus was born in Bethlehem of Juda, in the days of king Herod, lo! astrologers [lo! kings, or wise men,] came from the east to Jerusalem” (Matthew 2:1, Wycliffe New Testament).

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February 11 2011 5 11 /02 /February /2011 19:21

BibleStudy

 

Unless otherwise noted, all scripture quotations are from the New King James Version.

 

The passage in question is found at Matthew 27:9-10, where the Gospel writer commented on the money given to Judas Iscariot for the betrayal of Jesus. The verses read: “Then was fulfilled what was spoken by Jeremiah the prophet, saying, “And they took the thirty pieces of silver, the value of Him who was priced … and gave them for the potter’s field.’” The source of the prophecy concerning the 30 pieces of silver is Zechariah, not Jeremiah (Zechariah 11:12-13).

 

It appears that Jeremiah, rather than Isaiah, was sometimes placed first in the collection of books called “the Prophets” (Matthew 22:40). Hence, when Matthew here spoke of “Jeremiah,” he was referring to an entire section of Scripture called by the name of its first book. This section of Scripture included Zechariah.

 

In a similar way, Jesus designated as “Psalms” several Bible books also known as the Writings. Thus, when he said that all things written about him “in the Law of Moses and the Prophets and the Psalms” had to be fulfilled, he was referring to the prophecies contained in the entire Hebrew Scriptures (Luke 24:44).

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January 29 2011 6 29 /01 /January /2011 11:30

Hebrew-Yahveh.jpg

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

 

La ponctuation pourrait être considérée comme un détail, une subtilité. Mais parfois elle fait un clin d’œil à des questions essentielles: être ou ne pas être... Dieu.

 

Nous avons plusieurs fois souligné l’absence de ponctuation dans les textes grecs anciens qui sont la source de notre connaissance du Nouveau Testament. Et même l’absence d’espace entre les mots. Si vous voulez avoir une idée de la difficulté à déchiffrer un texte sans espaces, allez donc voir la Déclaration des droits de l’homme inscrite sur le quai du métro Concorde, à Paris. La plupart du temps, la ponctuation, mise ultérieurement sur les textes grecs, ne pose pas de problème. Dans certaines phrases cependant, plusieurs sens sont possibles, suivant l’usage qui en est fait. Et les choix effectués peuvent être discutés, surtout s’ils résultent d’une précompréhension du sujet traité, extérieure au texte. Rappelons que cette ponctuation, apparue progressivement au haut Moyen-âge, n’a fait l’objet d’une utilisation systématique qu’avec l’apparition de l’imprimerie.

 

Nous allons considérer l’exemple de Romains 9 : 5 dans lequel c’est la divinité de Jésus qui est en cause. Dans ce passage, l’apôtre s’attriste de la situation des Israelites a qui appartiennent les alliances, la loi, le culte et les pères, mats qui ont rejeté le Christ. Voici la phrase, sans ponctuation:

 

« […] Qui sont Israélites […] de qui est sorti selon la chair Christ qui est Dieu au-dessus de toutes choses béni éternellement  »

 

Nous pouvons séparer les trois parties de phrase par des virgules:

 

« […] Qui sont Israélites, […] de qui est sorti selon la chair, Christ, qui est Dieu au-dessus de toutes choses, béni éternellement. »

 

Nous pouvons aussi mettre un point:

 

« […] Qui sont Israélites, […] de qui est sorti selon la chair, Christ. Que celui qui est Dieu au-dessus de toutes choses soit béni éternellement. »

 

On notera que le changement de ponctuation conduit à modifier aussi la tournure de la traduction.

 

Dans le premier cas, Jésus est Dieu. Dans le second, la question est ailleurs. Il ne s’agit donc pas d’un simple détail. La plupart des traducteurs, plutôt acquis à la théologie trinitaire, ont opté pour la première version. Quelques autres cependant ont opte pour la seconde Stapfer (Société biblique, 1911), Goguel (Payot 1929), Depussé et Gignac (Bayard, 2000), Oltramare (Gallimard 2001).

 

Que voulait dire Paul? L’objet de son discours est ailleurs. Mais peut-on imaginer qu’incidemment, il considère comme allant de soi que Jésus soit également Dieu ? Les traducteurs ne répondent pas de la même façon. Nous pouvons cependant observer que, nulle part ailleurs dans les lettres authentiques de l’apôtre, Jésus n’est considéré comme Dieu. Rappelons-nous par exemple la fameuse tirade de 1 Corinthiens 11 :3.

 

« Mais je veux que vous sachiez que Christ est le Chef de tout homme, et que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. »

 

À la rigueur peut-on trouver une forme d’exception en Philippiens 2 :6 qui précise que Jésus est en forme de Dieu. Ici d’ailleurs, Stapfer se distingue encore en traduisant: « Il était revêtu des caractères de Dieu ».

 

II serait donc assez étonnant que cette phrase de la lettre aux Romains soit la seule de toutes les épîtres de Paul qui veuille signifier, même incidemment, que Jésus soit Dieu. Plus vraisemblablement, Paul utilise ici, comme à d’autres endroits, une bénédiction finale adressée à Dieu.

 

Quoi qu’il en soit, il serait imprudent de s’appuyer sur cette phrase pour en déduire une théologie de Paul concernant la divinité de Jésus.

 

« À eux les pères, d’eux est issu le Christ, par la chair. Que celui qui est au-dessus de tous, Dieu, soit béni à travers les âges, amen. » (Romains 9 :5, La Bible – Nouvelle Traduction, Bayard Presse, 2001)

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January 15 2011 6 15 /01 /January /2011 15:29

Shabbat Shalom

 

Unless otherwise noted, all scripture quotations are from the King James Version.

 

[NOTE: It is important that Colossians 2:16-17 be examined within its context, which includes not only the surrounding verses of the second chapter, but the entire book as well.]


Colossians 2:16-17 generates far more controversy and misunderstanding than it deserves. In essence, Paul is saying in verse 16, “Let no man therefore judge you in meat, or in drink, or in respect of an holyday, or of the new moon, or of the sabbath days” (KJV). In fact, the word “judge” is the Greek verb krino, which means to decree, judge, decide, condemn, and criticize. The Revised Standard offers the translation, “Let no one pass judgment on you.” And verse 18 begins, “Let no one disqualify you.”


Before we fully identity the issue and the problem of verses 16 and 17, let’s note verses 20 and 21, for these latter verses help to make it a little clearer. In verses 20 and 21, the Colossians are warned against submitting to religious regulations related to touch, taste and handling. These regulations are based on human precepts which have “an appearance of wisdom” concerning ascetic practices (“self-abasement and severity to the body”), but in actuality “are of no value in checking the indulgence of the flesh” (verse 23, RSV). These regulations, which Paul advises the Colossians to let no one judge them in, are not referring to God-given commandments as found in Scripture. Rather they represent a human distortion and mixture of Judaism with pre-Gnostic elements.

 

As Edward Loshe in his commentary on Colossians and Philemon says:

 

In the context of Colossians, however, the command to keep festival, new moon and sabbath is not based on the Torah according to which Israel received the sabbath as a sign of her election from among the nations. Rather the sacred days must be kept for the sake of “the elements of the universe (2:8),” who direct the course of the stars and thus also prescribe minutely the order of the calendar.

 

Verse 16 now: Three basic explanations for the phrase in verse 16, “in meat, or in drink,” are usually given. They are: (1) meat and drink offerings; (2) clean and unclean meat laws; (3) ascetic, Gnostic-like practices. It is the latter of these three with which Paul is concerned.

 

Let’s rephrase the issue of verse 16. The brethren should not permit others to dictate to them petty rules regarding dieting and worship. Ascetic practices, such as those of the Essenes, were the focus. These ascetics practiced self-abasement, abstaining from eating and drinking on special days, such as festival sabbaths, new moon sabbaths, and even weekly sabbaths.

 

It isn’t meat and drink offerings that are being targeted. The word offering never appears in the text. In fact, the word for meat in the Greek is a form of brosis. Brosis denotes “eating” and is the same word used in Matthew 6:19-20 as “rust,” referring to “consuming” or “eating up.” So the issue concerns the consuming of food, in contrast to fasting as a form of self-abasement.

 

Some would disagree with this position, contending that the meat and drink are meat and drink offerings as part of the festival days mentioned. The text does not allow that, since literally the words are “in eating and in drinking OR in respect of a feast.” Again, keep in mind that the word “offering” does not appear, which Paul easily could have, and likely would have, included were that his intention. Meat and drink offerings were not a form of eating and drinking, but were forms of sacrificing. “Meat offerings” in actual fact were grain offerings, not animal sacrifices (see Leviticus 2).

 

Neither is “meat or drink” a likely reference to the issue of clean and unclean meats, because of the presence of the word, “drink.” What dietary restriction was there in the clean and unclean laws concerning drink? The obvious answer is none.

 

On the basis that the fullness of Christ has abolished the record of the believers’ sins (“handwriting of ordinances,” verse 14), Paul says the brethren should not allow themselves to come under the condemnation of those who would enjoin ascetic practices on the believers in terms of abstaining from eating and drinking and in relation to the ritualistic observance of festival, new moon and weekly sabbaths.

 

How do we know that this is what Paul is referring to in the latter part of verse 16? How can we be sure of the real issue? First, the problem Paul is concerned with is not what days are being identified here, but rather how or for what purpose they are being observed. Again, the concerns are ascetic practices and ritualistic observances which represent a distortion of true Christian worship. Paul is telling the Colossians that, if they were to practice ritualism and asceticism as essential — which was the doctrine being enjoined on them — the Colossians were missing out on the reality of Jesus Christ, who had already freed them from the necessity of human works as a means of endearing themselves to the Eternal (cf. Colossians 2:8-10).

 

If we take the position that it is not which days are being observed that is the issue, but how or to what end they are being observed, then it does not matter that the weekly sabbath is included here, which it in fact is. [The term “sabbath” does not refer to yearly festival sabbaths, as some propose, because the order of “holyday, new moon, and sabbath days” indicates annual, monthly and weekly observances (cf. Hoses 2:11; Ezekiel 45:17). Furthermore, Paul’s use of the term “holyday” already includes yearly ceremonial sabbaths. To have the word “sabbath” refer to annual festivals would be needless repetition.]

 

But what about verse 17? Is it not a disclaimer to the practice of these days altogether, since it mentions that they “are a shadow of things to [or, “which have”] come?” This is a good point. And, we need to understand what verse 17 is talking about. The “shadow of things to come” is in complete contrast to the “reality” or “substance” which is in Christ himself. The Greek word for “shadow” here is skia, which is the opposite of “substance” (soma in the Greek). The shadow is “a sketch, outline, adumbration, an image cast by an object and representing the form of that object.”

 

Now that we have defined the word shadow, let’s look at what Paul is declaring to be the shadow or outline. Once again, we must focus on the issue, that is, the false practices being enjoined upon the Colossians in regard to festivals, new moons and sabbath days. Those days of themselves are meaningless; without their special appointments, they simply would be another day of the week, month or year. The events and observances on those days are what gave them special significance over other days of the calendar.

 

Thus, the ascetic, self-abasing practices and ritualistic observances that were being enjoined on the Colossians as ways of proving themselves before God never would measure up to the reality which was in Christ himself. Those practices at best could only amount to a shadow or a sketch of the meaning of the life in Christ.

 

So the PRACTICE of these superstitious things (self-abasement, etc.) would not get the Colossians closer to God. Paul maintains that such observances are not salvific or meritorious. The reality is that salvation is through Christ; therefore, the observance of days (or any other rituals) cannot bring us any closer to God. Their meaning can only be found in seeing Christ as the only means to righteousness. Paul countered any practice which focused on works-righteousness, rather than on the principle of faith in Christ alone as taught in the Gospel.

 

How then does this interpretation affect Sabbathkeeping today? When one understands that Paul is addressing Gnostic-like perversions of the Gospel in connection with times observed in honor of angels (verse 18), then one can see that the issue of whether or not Christians should observe the seventh-day Sabbath is not even being discussed. At issue is not whether these days should be observed, but the manner and motive in which they were being observed. The validity of Sabbath observance must be determined on the basis of other texts. Colossians 2:16 alone cannot serve as a determining factor.

 

Paul’s condemnation of the heretical views about the Sabbath, no more condemns all Sabbathkeeping, any more than his condemnation of the heretical views about eating and drinking condemns all eating and drinking. Only when Sabbath observance is linked with man-made rules about asceticism, angel worship, works-righteousness, or perverted Judaism does it become unacceptable.

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December 28 2010 2 28 /12 /December /2010 21:20

holycow

 

Jesus declared all foods clean. That seems obvious enough from Mark chapter seven and its parallels. After all, Mark 7:19 states the matter very succinctly: “Thus He declared all foods clean.” Therefore, anyone prompting Christians to reconsider the Hebrew Scriptures’ laws of clean and unclean meats would seem to be sadly misinformed. If Jesus declared all foods clean, who are we to say that pork or even camel meat is unclean?

 

But there are some quandaries with our traditional reading of Mark seven. First, how can Jesus legitimately declare all foods clean when His heavenly Father has said that we are to distinguish between clean and unclean meats? Can Jesus topple the laws of the Father? Wouldn’t that be a contradiction?

 

There are more problems. If He did declare that all foods are clean, He would disqualify Himself as Messiah because His teaching would be contrary to the written Word of God. The Bible says that a legitimate King of Israel is not to depart from the Law of God either to the right or to the left. Toppling the laws of Leviticus 11 would certainly be a big left turn. His opponents among the Pharisees would have all the evidence that they needed to impugn Him without any further inquiry. “This man is not from God; He teaches against the laws of God.”

 

Finally, the Greek manuscripts of the book of Mark do not actually contain the words, “Thus He declared all foods clean.” Check your trusty old King James Version of Mark 7:19. It reads quite differently.

 

Let’s take a fresh look at the passage in its full context.

 

The Delegation from Jerusalem

 

The Sanhedrin had heard enough reports about the prophet from Galilee that they decided to investigate. Their job was to determine if Jesus was a legitimate man of God or if He was a heretic. Deuteronomy 13:4-5 warns about any prophet who might preach “rebellion against the LORD your God” or try to “seduce you from the way in which the LORD your God commanded you to walk.” According to that passage, any man claiming to speak on God’s behalf and teaching against the commandments of God was to be put to death.

 

The Sanhedrin wanted to ascertain if Jesus (who appeared to be a prophet) spoke and acted in accordance with God’s Word or not. If they determined that He was teaching against the Torah or in contradiction to the commandments, then they were obligated to expose Him as a false prophet and prosecute Him. As the guardians of the faith, that was their job.

 

Unwashed Hands

 

Upon arriving in the Galilee, the delegation found Jesus and His disciples breaking bread and eating. The Pharisees immediately observed that the disciples did not perform a ritual hand washing before eating. They must have wondered about this. If this were really a prophet or the Messiah, wouldn’t He have taught His disciples regarding the uncleanness of the hands?

 

The custom of ritual hand washing before handling and eating food was a Pharisaic tradition, but it was not a commandment of the Scriptures. It belonged to the legislation of the Oral Torah, allegedly received from Moses at Mount Sinai. An entire section of the Mishnah (part of the Oral Torah) is dedicated to the subject of ritual hand washing. Although proven valuable in basic hygiene, the requirement to wash one’s hands before eating is not a biblical commandment.

 

The reasoning behind ritual hand washing can be derived from the Bible. In the Bible, human beings can become unclean or even ritually contaminating. For example, someone who has touched a corpse becomes not only unclean, but anything he touches will also be rendered contaminated. In addition, we have seen that the Bible specifies that the meat of certain animals is unclean and therefore forbidden for consumption, whereas other meats are clean and are therefore permissible.

 

The Oral Torah took these basic Bible concepts and combined them for what might be a logical conclusion: that touching bread with unclean hands rendered the bread unclean. According to this idea, an unclean person handling otherwise clean food renders that food unclean and therefore forbidden for consumption. Thus if you were unclean (for whatever reason) and went to eat a peanut-butter sandwich with ritually unclean hands, that sandwich would be rendered ritually unclean by your touch. Suddenly the peanut-butter sandwich would be almost as unclean as a ham sandwich. Remember though, this is all inferred. It is not stated anywhere in the Bible. It is a matter of Pharisaic tradition.

 

The Pharisees took it very seriously and added more than a little superstition to it as well. For example, the Talmud in tractate Yoma speaks of an evil spirit that clings to people’s hands until they are ritually washed. Consider the following excerpts from the Talmud:

 

Anyone who does not wash his hands before he eats bread is as unclean as if he had had sex with a prostitute, as it is written, “for the prostitute reduces you to a loaf of bread.” (b.Sotah 4b citing Proverbs 6:26)

 

Rabbi Zerika said in the name of Rabbi Eleazar, “Whoever disregards the washing of hands before a meal will be uprooted from the world…” Rabbi Abbahu says, “Whoever eats bread without first washing his hands is as though he eats unclean food; as it is written, ‘In this way the people of Israel will eat defiled food.” (b.Sotah 4b citing Ezekiel 4:13)

If these quotes at all represent the conviction of the Pharisees in Jesus’ day, we understand their shock and disappointment that Jesus’ disciples did not wash their hands according to the traditions of the elders. They would regard such an abrogation of the religious norm as a strike against Jesus’ legitimacy.

 

Contradicting God’s Commandments

 

But does the Bible really say that bread can be made unclean and contaminating by being handled with unwashed hands? No, it does not.

 

So they asked Jesus, “Why do Your disciples not walk according to the tradition of the elders, but eat their bread with impure hands?”

 

The Master replies with a quote from Isaiah that essentially discounts these ritual hand washings as “rules taught by men.” That is to say they are not commandments of God; they are merely human innovations. Obsession with ritual minutia can be a substitute for genuine faith and obedience. He tells them that in their pursuit of ritual purity they have neglected the legitimate commandments of God: “Neglecting the commandment of God, you hold to the tradition of men.” He also told them, “You are experts at setting aside the commandment of God in order to keep your tradition.”

 

But washing one’s hands before eating seems like a harmless enough tradition. How could it contradict the command of God?

 

In Leviticus God commands: “You are to make a distinction between the unclean and the clean, and between the edible creature and the creature which is not to be eaten” (Leviticus 11:47). By declaring otherwise clean food to be unclean (simply because it had been touched by unwashed hands), the Pharisees were transgressing the commandment to correctly “make a distinction between the unclean and the clean.” They were declaring what was fit for consumption to be unfit. They were declaring what was permissible to be forbidden, all on the basis of a tradition. In essence, the commandments of God that delineate between clean and unclean were being disregarded in favor of a tradition.

 

An Unclean Heart

 

Jesus goes on to declare to the crowd that nothing going into a man can make a person unclean; rather, what comes out of a man is what makes him unclean. When Jesus and the disciples were alone in the house, the disciples question Him about the teaching. They were perplexed by Jesus’ words because they understood full well from biblical law that there are a variety of things a person can eat that render him unclean.

 

After soundly rebuking the Pharisees for employing traditions that nullify the commandments of God, would Jesus Himself turn around and nullify Leviticus 11? No. The disciples misunderstood because they thought He was speaking literally. He was not. It was a parable. The text says so in Mark 7:17. Frustrated that they had taken Him literally and missed the larger point He was making, He asked them, “Are you so lacking in understanding also?” (Mark 7:18).

 

It is easy to see how the disciples lacked in understanding! Like them, we typically take the Master’s words and apply them to Leviticus 11, as if that were the subject He was talking about. We mistakenly assume Jesus was speaking literally, and therefore He somehow overturned the laws of permissible and forbidden meats.

 

Jesus explains to His disciples that it is not ritual purity (clean and unclean) that He is concerned about; it is the uncleanness of the heart. He was not talking about actual Levitical purity at all except to use the purity framework to illustrate His point about the purity of a person’s heart. Eating unclean food does not make a person’s heart unclean. Whatever you eat passes through the system. It does not lodge in the heart (except maybe cholesterol). However, things that rise from within a person such as evil thoughts, sexual immorality, theft, murder, adultery, greed, malice, deceit, lewdness, envy, slander, arrogance and folly make the heart unclean.

 

Potty Talk

 

Thus nothing that enters a man from the outside can make him “unclean” where “unclean” means having an unclean heart. Eating unclean bread does not make a man’s heart unclean. Instead, the Master points out that unclean bread “entereth not into his heart, but into the belly, and goeth out into the draught, purging all meats” (Mark 7:19 KJV). That is to say, it passes through the digestive system and goes out the end opposite from whence it came in. This is the plain meaning of the passage.

 

Yet some translators take the clause “purging all meats” as a narrator’s parenthetical statement and translate “purging” as “Thus He declared all foods clean.” The words “Thus He declared,” however, are not in the Greek text. They are supplied by the translator to make the new construction of the sentence fit. The Greek text literally says, “purging all foods.” Jesus was not setting aside the Law; He was talking about (ahem) “going potty.”

 

Unclean Bread?

 

The NASB translation, for example, takes the clause as a parenthetical summary statement. As we have already noted, the old King James follows a more literal reading. But what if the parenthetical statement created by the translators is actually correct? Is it possible that Jesus, contrary to Torah, declared all foods clean?

 

The assumed parenthetical statement is often cited as the major proof for the belief that Jesus abrogated the dietary laws. The common belief is that as a result of Mark 7:19, we can now eat ham roasted in snail sauce.

 

But even if the phrase should be translated as a parenthetical statement, we must ask ourselves, “What is the context of Jesus’ comments?” Were the disciples actually eating unclean food? They were not. When criticized by the Pharisees, they were eating bread. What does eating bread have to do with God’s laws of clean and unclean mat? How can bread be unclean?

 

Jesus did not declare all foods clean; He did not contradict the Scriptures; and He is the legitimate King of Israel who did not depart from God’s Law, neither to the right nor to the left.

 

An excerpt from “HOLY COW!” by Hope Egan.

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December 27 2010 1 27 /12 /December /2010 18:21

tora_levitique.jpg

 

Pour mieux comprendre les lois alimentaires de notre Créateur, nous devons apprendre et comprendre les distinctions basiques qui existent entre ce qui est pur et impur.

 

La Bible affirme que certains animaux sont « purs » et que certains sont « impurs ». Il est assez facile de saisir ce concept de base. En Lévitique 11, ces deux adjectifs désignent des animaux qui ont été déclarés par l’Éternel comme étant soit aptes, soit inaptes à la consommation humaines. Mais que cela signifie-t-il de déclarer quelque chose comme étant « impur »? Que cela signifie-t-il de dire qu’un animal est « pur »? Qu’arrive-t-il si nous devenons « impurs »?

 

Les notions de « pureté rituelle » et d’ « impureté » sont parmi les concepts bibliques les plus difficiles à saisir. L’idée de pur et d’impur semble étrange et distante à nos esprits occidentaux. A première vue, ces concepts semblent n’être nullement connectés à la vie du croyant ou bien à Jésus Christ. Il s’agit en effet d’un sujet qui semble difficile à comprendre. Dans le même temps, si nous somme confus, ennuyés par le sujet, il y a de forte chance que le problème trouve son origine en nous (dans le cas présent, il pourrait s’agir de la manière avec laquelle l’on tente de vous communiquer ce concept essentiel). Quelques soient nos a priori sur la question, il est important de reconnaître que c’est bel et bien Dieu qui créa ce système du pur et de l’impur et le codifia dans Sa Parole, la Bible.

 

L’une des raisons pour lesquels ce sujet pourrait être difficile à comprendre, réside tout d’abord dans le fait qu’il est pour une grande part lié au lieu où Dieu résida sur terre: le Temple ou le Tabernacle (Exode 25: 8-9). Puisque cette endroit n’existe plus depuis il y a de cela 2000 ans, il est en effet difficile de ce faire une idée de ce que tout cela signifie.

 

L’impureté est, en Lévitique, le concept selon lequel une personne ou un objet peut être dans un état tel que - selon la loi biblique - cette personne ou cette objet ne peut interagir avec le sanctuaire ou le temple et les sacrifices qui y sont associés.

 

Les termes de « pur » et d’ « impur » peuvent être mal interprétés, puisqu’il semble impliquer des notions d’hygiène au sens général. Il ne s’agit cependant pas d’un problème sanitaire. Un animal impur n’est pas plus sale qu’un animal qui est pur, et il est impossible de purifier un animal impur en lui donnant un bon bain chaud. Il est également faux de supposer que les notions de « pur » et d’ « impur » font référence à la moralité intrinsèque de l’animal. Si les animaux devaient avoir une moralité quelconque, les chevaux pourraient alors être considérés comme ayant des standards moraux plus élevés que n’en ont les chèvres par exemple; cependant, selon la Bible les chevaux sont considérés impures alors que les chèvres sont considérées pures. De la même manière, un animal impur tel que le chameau n’est pas plus honteux ou moralement dévoyé que ne peut l’être un animal pur comme la girafe. Les gens qui travaillent de près avec des chameaux ne seront peut-être pas d’accord avec cela, cependant le point est évident. L’impureté rituelle n’est absolument pas liée à la propreté physique, et n’a rien à voir avec la bonté ou la méchanceté intrinsèque de l’animal.

 

Au lieu de cela, le pur et l’impur doivent être compris comme étant des concepts absolument rituels. Ils n’ont de réelles applications qu’en lien avec le Tabernacle/Temple, la prêtrise et les sacrifices. Voici ce qui doit être entendu par cela:

 

PUR: Quelque chose qui est dans un état de pureté rituel et qui peut ainsi entrer dans l’enceinte du Tabernacle/Temple de Dieu, que se soit pour des sacrifices ou pour tout contact avec les éléments sacrés du Tabernacle/Temple.

 

IMPUR: Quelque chose d’impur est dans un état de souillure rituel. Cela le rend inapte à entrer dans l’enceinte du Tabernacle/Temple de Dieu, pour tout sacrifice sur l’autel, et pour tout contact avec les éléments sacrés du Tabernacle/Temple.

 

Ainsi, les animaux purs sont des animaux aptes aux sacrifices. Les animaux impurs sont, à l’inverse, inaptes à tous sacrifices. Puisque que les croyants n’ont pas aujourd’hui un Temple physique dans lequel il pourrait adorer Dieu, et puisqu’il n’y a plus de système sacrificiel, la plupart des lois complexes de la Bible en lien avec les concepts de pur et d’impur n’ont plus d’implications réelles dans notre vie moderne. Les préoccupations de Lévitique concernant l’impureté rituels, que ce soit pour ce qui regarde les flux corporels, les reptiles morts, les lépreux doivent être tout d’abord compris dans le contexte du Temple. Cependant, Lévitique 11 n’adresse pas la question qui consisterait à déterminer si lorsque l’on mange un animal impur l’on devient impur ou non d’un point de vue rituel. Lévitique 11 simplement interdit de manger de certains animaux.

 

Expliquer les implications du système sacrificiel associé au Tabernacle/Temple, ainsi que les obligations qui sont associés au fait d’entrer dans la présence de Dieu, à la place où Il résidait sur terre, est un sujet qui dépasse le champ d’étude de cet essai. Il s’agit ici de généralisations quant au système sacrificiel qui peuvent soulever d’une certaine manière plus de questions qu’elles n’en répondent. De fait, de nombreuses de ces généralisations pourraient contredire ce que nombreux d’entre nous ont appris au cours des années au sujet du pur et de l’impur ainsi que du fonctionnement du Tabernacle/Temple. Cela a du sens si l’on considère que pour pouvoir lire la Bible sans s’arrêter indéfiniment sur ce sujet extrêmement détaillé, la question a été au cours des années simplifié à l’extrême.  

 

Comme nous étudions ce que la Bible nous dit au sujet des règles alimentaires, essayons de voir un peu plus loin que ce qu’il y a en surface de ces concepts de pur et d’impur. Souvenez-vous que si nous somme confus, ennuyés par le sujet, il y a de forte chance que le problème trouve son origine chez nous et dans notre manque de compréhension de la Bible plutôt qu’une erreur inhérente à la sainte et parfaite Parole de Dieu. Cela demande donc un peu de courage. Bien que les lois du pur et de l’impur contienne de profondes vérités et leçons spirituelles qui nous permettent de distinguer entre le Royaume de Lumière et le Royaume des Ténèbres, nous n’avons pas à nous soucier pour l’instant de la pratique des instructions n’étant pas en liens directes avec l’alimentation, puisqu’il n’y pas de Temple, et donc pas de système sacrificiel, à Jérusalem de nos jours. 

 

Le Pur et l’Impur: Il ne s’agit pas d’une Question de Salut

 

Maintenant que nous commençons à y voir plus clair en ce qui concerne le pur et l’impur, j’espère que deux points deviennent plus évidents maintenant.

 

Premièrement, devenir impur n’est pas la même chose que pécher. Une femme qui a ses règles menstruelles (Lévitique 15:25) et une femme qui vient juste de donner naissance à un enfant (Lévitique 12:2) sont toutes deux considérées impures selon les standards du livre de Lévitique, mais de toute évidence elles n’ont pas péchés. Pensez-y. Si devenir impur était réellement un péché, alors Jésus n’aurait jamais pu être qualifié pour être le sacrifice parfait pour le pardon des péchés. Pourquoi? Parce qu’en effet Jésus toucha de façon délibéré des personnes mortes (Luc 7:14) et des lépreux (Matthieu 8:3, Marc 1:41). Selon la Tora, ces deux actions auraient rendus Jésus impur et temporairement inapte à participer aux activités liés au culte rendu à Dieu au Temple. Néanmoins, puisque Jésus Christ avait une compréhension parfaite de la Parole de Dieu (c’est-à-dire de la Bible et donc de la Tora), il savait que de devenir impur dans ce contexte là n’équivalait pas à un péché. Il a donc guérit le lépreux et ressuscité un jeune homme mort, non pas en désobéissance avec les règles de la Tora, mais en pleine conformité avec ces règles.

 

Deuxièmement, lorsque la Bible désignait une personne comme étant impur cela n’avait rien à voir avec la façon dont la personne était vue par Dieu. Il s’agissait simplement d’un système désignant ceux qui était apte et ceux qui étaient inaptes à entrer dans la résidence terrestre de Dieu (que ce soit le Tabernacle ou le Temple). Cela n’avait donc aucun lien avec le salut, la justification et la vertu d’un individu au regard de Dieu. Souvenez-vous, la justification fut toujours le résultat de la foi, avant, pendant et après l’époque du Tabernacle et du Temple. Le Nouveau Testament nous le rappelle bien lorsqu’il déclare : « il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés » (Hébreux 10:4). Ce qui par contre est vrai, c’est que le sang des sacrifices associés au Tabernacle/Temple permettait de couvrir les péchés afin que les hommes puissent approcher Dieu dans Sa résidence terrestre.

 

La justification devant Dieu, de tout temps, fut le résultat de la foi. Les sacrifices dans le Tabernacle/Temple terrestre annonçait le sacrifice éternel du Messie, et donnait aux humains un moyen d’interagir avec Dieu sur terre.

 

Qu’est-ce que tout cela a à voir avec l’alimentation? Rien! Et c’est bien ce qu’il est important de comprendre! Nous mettons en évidence les règles de base du système sacrificiel associé au Tabernacle/Temple afin d’éviter toute tentation qu’il pourrait y avoir de survoler Lévitique 11, d’y voir les termes « pur » et « impur » et, de simplement rejeter le chapitre entier - incluant les règles alimentaires -  comme étant hors sujet pour un croyant de nos jours.

 

Un lecteur attentif de Lévitique 11 s’apercevra que ce chapitre adresse deux questions différentes. Premièrement, Dieu montre comment nous pouvons éviter de nous rendre impur (en touchant certaines carcasses). Cela permet à une personne d’entrer dans le Tabernacle/Temple et d’effectuer des sacrifices. De fait, ceci n’a pas d’application utile aujourd’hui, puisqu’il n’y a plus ni Temple, ni Tabernacle terrestre. Deuxièmement, Dieu déclare à Son peuple quels animaux il est permis de manger. Ceci n’a nul lien avec l’aptitude d’une personne à participer au système sacrificiel.

 

De la même manière que Dieu nous interdit d’offrir des animaux impurs sur Son autel, de la même manière Il nous interdit de laisser entrer de tels aliments impurs dans le Temple de nos corps. Il s’agit d’un constat pertinent à l’attention de tous ceux qui scrutent les Écritures à la recherche de directives en matière de choix alimentaires. 

 

Ayant ces points théoriques à l’esprit, retournons à la lecture de Lévitique 11. Notez bien qu’un langage différent est utilisé concernant les directives en matière alimentaires (« vous mangerez… » ; « vous ne mangerez point… ») et concernant les directives en lien avec le système sacrificiel du Tabernacle/Temple (« quiconque touchera leur cadavre, sera souillé jusqu’au soir »). Notez également que lorsqu’une personne touche un reptile mort ou tout autre ignominie aux yeux de l’Éternel, elle est affectée seulement d’une impureté temporaire durant jusqu’au soir. La Bible pourvoit des rituels, comme l’immersion d’eau, afin que la personne impure puisse être déclaré de nouveau pure, entrer dans le Temple de Dieu et participer au culte. D’un autre côté, un animal impur demeurera toujours impur. Aucun rituel ne pourra jamais purifier cet animal. La Tora ne pourvoit aucun remède pour quelqu’un qui aurait mangé d’un animal impur, de la même façon qu’elle ne pourvoit nul remède pour quelqu’un qui aurait donné un faux témoignage ou convoité la femme de son voisin. Il s’agit simplement d’actions que Dieu interdit. Même si Dieu pardonne ceux qui se repentent d’avoir menti ou convoité, cela ne signifie pas qu’Il approuve ces comportements, n’est pas vrai?

 

Ces concepts apparemment étrange peuvent nous rendre perplexe, mais rappelez-vous: ils font partie de la Parole de Dieu. Dieu lui-même créa et a conçu l’intégrité du système sacrificiel et les lois qui lui sont associés. Puisque Jésus lui-même semble n’avoir eu aucun problème avec ce système, nous ferions bien d’être prudent et de l’étudier avant de l’exclure.

 

Traduit d'après "HOLY COW!" par Hope Egan.  

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December 26 2010 7 26 /12 /December /2010 12:48

Hebrew Yahveh

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

 

Zacharie 12:10

« Et je répandrai sur la maison de David, et sur les habitants de Jérusalem, lEsprit de grâce et de supplications ; et ils regarderont vers moi, quils auront percé, et ils en mèneront deuil, comme quand on mène deuil dun fils unique, et ils en seront en amertume, comme quand on est en amertume à cause dun premier-né » (Martin 1744)

 

Tout d’abord il y a quelques problèmes en ce qui concerne la transmission du texte hébreu, et ainsi  le sens original du texte n’est pas tout à fait clair. Ainsi, il y a des versions, telle que la Martin 1744 qui suggère que le texte renvoie à Dieu. Certaines versions, à l’inverse, rendent le texte « quils auront percé » comme  faisant référence à une personne autre que Dieu. Un exemple pourrait en être la Bible de Jérusalem.

 

Zacharie 12:10

« Mais je répandrai sur la maison de David et sur lhabitant de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils regarderont vers moi. Celui quils ont transpercé, ils se lamenteront sur lui comme on se lamente sur un fils unique; ils le pleureront » (Bible de Jérusalem).

 

Les traducteurs et commentateurs qui pensent que le terme « percé » doit s’appliquer à une personne autre que Dieu font référence à des variantes textuelles plus clair à ce sujet, mais mettent également en avant le fait que cette approche est plus conforme avec l’ensemble du texte tel qu’il se lit dans la version Ostervald par exemple : « ils pleureront amèrement sur lui ». De toute évidence, les termes « lui » et « moi » désigne deux différentes personnes. La compréhension des juifs concernant ce verset a toujours été la suivante : celui qui est percé entretien une relation privilégié et intime à Dieu. Il n’y a cependant nul témoignage ancien de commentateur juif ayant compris que Zacharie 12:10 faisait référence d’une manière ou d’une autre à Yéhovah, venu dans la chair et ayant été percé au sens littéral du terme. Vraisemblablement, la Bible de Jérusalem propose une meilleure traduction de ce verset, et ce passage, Zacharie 12:10 est une prophétie qui se rapporte aux souffrances du Messie annoncé.

 

Un autre point qu’il est important de considérer concernant Zacharie 12:10, c’est que ce verset est cité en Jean 19:37. Nous lisons en effet dans l’Évangile de Jean : « Et ailleurs lÉcriture dit encore : Ils verront celui quils ont percé ».   

 

Les versions peuvent différer quant à la personne à laquelle elles appliquent le terme « percé » en Zacharie 12:10, elles sont cependant tout en agrément en ce qui concerne Jean 19: 37. Pas une seule des traductions, dans le Nouveau Testament, n’applique le terme percé à  un « moi » mais toutes l’appliquent à un « celui » ou « lui ». Si donc, le rendu de la Martin 1744 était correct, il n’y aurait nulle raison pour laquelle cela ne devrait pas être cité de cette manière dans le Nouveau Testament. A l’inverse, si la traduction de la Bible de Jérusalem est correcte, alors cela a parfaitement du sens que le rendu soit celui que l’on trouve dans le Nouveau Testament. La citation de Zacharie 12:10 dans le Nouveau Testament permet en conséquence de comprendre de façon correcte ce passage.

 

Non seulement il est fait référence à Zacharie 12:10 dans l’Évangile de Jean, mais il y est également fait allusion en Apocalypse 1:7, où il est écrit : « Voici, il vient sur les nuées, et tout œil le verra, ceux même qui lont percé; et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine devant lui. Oui, Amen ». Les commentateurs admettent volontiers que ce verset fait allusion au texte de Zacharie. La troisième personne du singulier et non pas la première personne « moi » est utilisée. Toutes les preuves internes aux Écritures semblent donc indiquer que celui qui fut percé en Zacharie n’est non pas Dieu, mais plutôt un individu ayant une relation intime avec Dieu, le Messie.

 

Un troisième point qui pourrait être considéré concernant ce passage est le suivant : bien que tout semble laissé penser que le terme « percé » ne s’applique pas à « moi » en Zacharie 12:10, il est cependant certain que Dieu fut « percé » d’une certaine manière lorsque le Messie fut torturé et mis à mort. Lorsque Siméon rencontra Joseph et Marie au Temple alors qu’ils venaient pour consacrer Jésus, Siméon affirma à Marie : « une épée te transpercera lâme » (Luc 2:35). Les commentateurs admettent sans problème que cette déclaration ne fait pas référence à Marie comme devant être percée de façon littéral, mais fait plutôt référence à la douleur qu’endurera Marie lorsqu’elle verra son fils torturé et tué. Ainsi, si Zacharie 12:10 devait être lu comme il l’est dans la traduction Martin 1744, « ils regarderont vers moi, quils auront percé », cela devrait alors plutôt être entendu comme une référence à la souffrance que Dieu aura ressenti à la mort du Messie. De cette manière, nous pourrions dire que les cœurs de Dieu, le Père spirituel du Messie et celui de Marie, mère physique du Messie, furent percés lorsque Jésus Christ fut torturé et mis à mort. 

Matthieu 1:23

« Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie: DIEU AVEC NOUS » (Version Ostervald)

 

Le nom d'Emmanuel peut être traduit par « Dieu avec nous » ou « Dieu est avec nous ». Nous savons que Dieu était avec son peuple par le biais de Jésus Christ, qui lui-même affirme que celui qui l'a vu, « a vu le Père » (Jean 14 :9).

 

La signification de ce nom est d'ordre symbolique. Dieu fut avec nous, non pas littéralement, mais par son Fils, comme l'indique 2 Corinthiens 5:19: « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi ». Il est important de lire ce verset tel qu'il est écrit: Dieu était en Christ, non pas Dieu était Christ. Le symbolisme des noms est un phénomène courant tout au long des Écritures. Il ne s'agit pas d'un phénomène unique à Christ. Nombreux sont les individus à qui il fut donné des noms qui poseraient problème s'il devait être compris de manière littérale. Devrions-nous croire qu'Élie était littéralement « Dieu Yéhovah » (1 Rois 17 :1), ou bien que Bithiah, la fille de Pharaon, était la sœur de Jésus puisque son nom signifie « fille de Yéhovah » (1 Chroniques 4 :18) ? Devrions-nous croire qu'Éliab était réellement le Messie puisque son nom signifie « Mon Dieu [est mon] père » (Nombres 7:24) ? Bien sûr que non. Il s'agirait d'une erreur majeure que de croire que la signification des noms est une vérité qui devrait être comprise de manière littérale. Nous savons que le nom de Jésus à une signification importante, puisqu'il nous permet de comprendre que Jésus étant le Fils de Dieu et l'image de Dieu, alors le Père est avec nous par le biais de Jésus. Le Messie n'en est pas Dieu pour autant. Pour plus de détails sur ce que cela signifie que de porter un nom particulier, veuillez vous référer aux notes concernant Jérémie 23:6.

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December 17 2010 5 17 /12 /December /2010 18:34

holycow

 

To better comprehend God’s dietary laws, we need to learn the basic distinction between clean and unclean.

 

The Bible says that some animals are “clean” and some are “unclean.” That’s easy enough to understand. In Leviticus 11, these adjectives describe animals that have been designated by the Lord as either fit or unfit for human consumption. But what does it mean to designate something as “unclean”? What does it mean to say that it is “clean”? What happens if we become “unclean”?

 

Notions of “ritual purity” and “impurity” (“clean” and “unclean”) are some of the hardest of all biblical concepts to grasp. The ideas of c1eari and unclean seem weird and remote in our Western context. At first, the whole thing appears to have nothing to do with believers or with Jesus. This is indeed hard stuff. At the same time, if we are confused, annoyed or bored with it, the problem is likely on our end (in this case, with me trying to communicate it to you). God created this system and codified it in His Word, regardless of our thoughts and feelings about it.

 

One reason this stuff is so hard is that it all relates to God’s dwelling place on earth: the Tabernacle or Temple. That makes it difficult for us to understand, since there has not been such a place in almost 2,000 years.

 

Levitical impurity (or being “unclean”) is the biblical concept that a person or object can be in a state that—by the Bible’s law—prevents the person or object from interacting with the Tabernacle or Temple and its sacrifices.

 

The words “clean” and “unclean” are misleading, since they seem to imply something about general hygiene. This is not a sanitation issue. A ritually unclean animal is not dirtier than a clean animal, and you cannot make a ritually unclean animal clean by giving it a good, hot, soapy bath. It is equally wrong to suppose that “clean” and “unclean” refer to an animal’s moral state. If animals did have any moral sense, horses would certainly have a higher moral standard than goats; yet the Bible says that horses are considered unclean, while goats are considered clean. In the same regard, an unclean animal such as a camel is no more shameful or morally bankrupt than a clean animal like a giraffe. People who work closely with camels may disagree, but the point is clear. Ritual impurity is completely different from physical cleanness, and it has nothing to do with intrinsic goodness or badness.

 

Instead, clean and unclean must be understood as purely ritual states. They have real application only in regard to the Tabernacle/Temple, the priesthood and the sacrifices. Here is what they mean:

 

CLEAN: Something that is in a state of ritual cleanness is fit for entering the sacred precinct of the Tabernacle/Temple of God, for sacrifice on the altar, and/or for contacting the Tabernacle/Temple’s sacred elements.

 

UNCLEAN: Something that is unclean is in a state of ritual defilement. This renders it unfit for entering the sacred precinct of God’s Tabernacle/Temple, for sacrifice on the altar, and/or for contacting the Tabernacle/Temple’s sacred elements.

 

Therefore, clean animals are animals that are regarded as fit for sacrificing. Unclean animals are not regarded as fit for sacrificing. Since we believers do not have a real, physical Temple in which we worship today, and since there is no sacrificial system today, most of the Bible’s complex laws of clean and unclean have no real practical application in modern life. Levitical concerns about contracting ritual impurity through bodily discharges, dead rodents and lepers are not relevant without a Temple. Leviticus 11, however, does not directly address whether eating unclean animals will make you unclean or not. It simply forbids eating them.

 

Explaining the intricacies of the Tabernacle/Temple system, and the associated requirements for entering into God’s presence in His dwelling place on earth, is beyond the scope of this book. I am making some sweeping generalizations about that system and its God-given requirements that may lead to more questions than answers. In fact, many of these generalizations may contradict what most of us have learned over the years about clean and unclean and the role of the Temple/Tabernacle. That makes sense. In order to read the Bible without getting stuck, this extremely detailed topic has, over the years, been understandably oversimplified.

 

As we study what the Bible says about meat, however, let’s stick our toes into the deep ocean of meaning hidden beneath the surface of these concepts. Remember, if this topic confuses, annoys, repulses or bores us, the problem is with our lack of understanding—not with God’s holy and perfect Word. But take heart. While the laws of clean and unclean do contain deep and profound spiritual lessons about separating the Kingdom of Light from the Kingdom of Darkness, we need not worry about practicing the non- eating-related instructions unless a Temple is rebuilt in Jerusalem and we plan to visit it.

 

Clean and Unclean: Not a Salvation Thing

 

As we begin to understand a tiny bit about clean and unclean, I hope two things are becoming clear.

 

First, becoming unclean is not the same thing as sin. A woman having her monthly period (Leviticus 15:25) and a woman who has just given birth (Leviticus 12:2) are both considered unclean by Levitical standards, but they obviously have not sinned. Think about it. If becoming unclean was truly a sin, Jesus would not have qualified as our perfect atoning sacrifice. Why? He deliberately touched dead people (Luke 7:14) and lepers (Matthew 8:3, Mark 1:41). According to the Torah, both of these actions would have rendered Jesus unclean and temporarily ineligible to participate in Temple worship activities. However, since the Living Word (Jesus) had perfect understanding of and unity with God’s Written Word (the Bible, that is, Torah), He knew that becoming unclean was not the same thing as sinning. He healed the leper and raised the dead with His touch, not in defiance of the Torah’s rules, but in conformity with them.

 

Second, the Bible’s designation of when someone was unclean had nothing to do with the person’s right-standing before God. It was simply part of God’s system for designating who was eligible to enter His physical dwelling place on earth (the Tabernacle/Temple). It had nothing to do with salvation, justification or righteousness before God. Remember that righteousness has always come by faith, before, during and since Tabernacle/Temple times. The New Testament reminds us that “it is impossible for the blood of bulls and goats to take away sins.” (Hebrews 10:4) Rather, the blood of the Temple/Tabernacle sacrificial system provided a covering for sin so that man could approach God in His earthly home.

 

Eternal right-standing before God has always come through faith. Sacrifices in the earthly Tabernacle/Temple both foreshadowed Messiah’s eternal sacrifice, and they provided a way for humans to interact with God on earth.

 

What does all of this have to do with eating? Nothing! That’s the point! We highlight the basics of the Temple/Tabernacle system to avoid the temptation of skimming Leviticus 11, seeing the words “clean” and “unclean,” and dismissing the whole chapter - including the food laws - as irrelevant.

 

The careful reader sees that Leviticus 11 addresses two different things. First, God shows how to avoid becoming unclean (by not touching certain carcasses). This enables a person to enter the Tabernacle/Temple and make sacrifices. Indeed, this is not applicable today, since there is no earthly Temple/Tabernacle. Second, He tells His people which animals are permissible to eat. This is unrelated to one’s ability to participate in the sacrificial system.

 

Just as He forbids us from offering unclean animals upon His altar, so too He forbids us from taking unclean animals into the Temple of our bodies. This is relevant for anyone looking to the Scriptures for food-choice guidance.

 

With this theory in mind, go back and reread Leviticus 11. Notice the different language used for food commands (“you may eat…”“you must not eat…”) and those related to the Temple/Tabernacle system (“whoever touches their carcasses will be unclean till evening…”). Also notice that when a person becomes unclean by touching a dead rodent or some other nasty thing, it is only a temporary condition, usually lasting only until sunset. The Bible provides rituals, like immersion in water, so the unclean person may be declared clean again, enter God’s Temple, and participate in the worship. On the other hand, an unclean animal will always be unclean. There is no ritual that can ever make it clean. The Torah does not provide a remedy for a person who eats unclean animals, just as it does not provide a remedy for someone who gives false testimony or covets his neighbor’s wife. They are all actions that God simply forbids. Even though God forgives those who repent from lying or envying, it does not mean that we endorse those behaviors, does it?

 

These seemingly bizarre concepts may baffle us, but remember: they are part of God’s Word. God Himself created and designed the entire sacrificial system and its associated laws. And since Jesus Himself did not seem to have a problem with this system, we would do well to be cautious about dismissing it.

 

An excerpt from “HOLY COW!” by Hope Egan.

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